« Des racines poussent, les doigts et les orteils s’allongent, se transforment et des racines vertes sortent du corps. La terre les aspire et les nourrit. Les racines commencent à descendre, quel ballet ! Elles sont grosses, fines, en radicelles; certaines vrillées, tordues, d’autres ont des grosseurs comme des tumeurs (tu meurs). Au plus elles plongent dans l’humus et les particules de la Terre, au plus elles traversent les obstacles, au plus elles deviennent blanches, puis transparentes, puis cristallines et elles rejoignent le Feu de la Terre et plus bas encore. Des racines, remontent un flux luminescent et part un réseau qui diffuse et forme un tissu tellement différent. Et puis les racines entrent en résonance avec le micro-macro biote qui est en joie, les deux terres se rencontrent !
Quelle force pour traverser les couches d’en bas et d’en haut. Enfin, les ischions et le sacrum se détendent, se dénouent et descendent aussi. L’anus devient un canal pour la croissance végétale qui remonte dans la colonne vertébrale ouvrant la canopée dans le cerveau. Celui-ci devient végétal permettant d’autres perceptions de la terre et du monde vert. La plante s’infiltre dans tous les tissus, prend une place sans violence, mais avec une grande présence. C’est impossible d’y résister. Un autre monde s’ouvre dans la tête et dans le ventre, composé d’une myriade de particules végétales lumineuses, les spores sont des graines de lumière.
Tout à coup, le troisième œil est lui aussi touché et il s’ouvre par l’intérieur formant un vaisseau entre lui et la pinéale, merci à l’orchidée.
Des fleurs de Lys s’épanouissent dans chaque ovaire qui quittent leur noirceur. Tant de beauté s’impose et se pose, et le ventre est ouvert comme une corolle qui se tourne vers la lumière !
Alors, les micro particules du corps dansent avec les micro particules végétales. La mémoire du paradis revient, quel bonheur !
C’est Alice au pays des merveilles et tu es la magicienne blanche ! »

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