« Dès le démarrage de la consigne de l’ouverture des cellules, une émotion se manifeste dans l’âme et des mémoires reviennent. Je me vois allongé sur de la pierre sombre, avec autour de moi des murs qui semblent épais et assez sombres. Je ressens l’Égypte et les anciennes épreuves des écoles des secrets ainsi qu’ une confiance par le simple fait d’avoir déjà vécu une situation similaire.
Les cellules s’ouvrent; entre le plexus et le hara il y a de la chaleur qui s’installe.
Myriam nous demande de faire le passage dans le nombril et par la fontanelle vers la lumière et là, progressivement, je ressens des tourbillons qui s’accentuent comme des cercles concentriques.
Je vis cela comme une tempête avec des forces différentes qui s’entremêlent entre l’ombre et la lumière, c’est assez puissant et je dois garder le cap pour ne pas être entraîné.
Myriam m’aide dans ce passage en appelant Michael et son épée de lumière qui tranche immédiatement cette tempête. Il y a une verticale de lumière qui s’installe, un lien comme un fil lumineux entre le corps physique et le monde de la lumière.
Cet axe de lumière dissipe le chaos et amène confiance, assurance et une assise face à cette tempête. Progressivement je passe dans la lumière.
une grande émotion arrive quand je vois des présences et je sais que cette première présence correspond à celle de ma maman, puis vient ensuite la présence de ma grand-mère maternelle. Je perçois mon papa un peu plus loin, comme s’il était dans d’autres sphères mais il ne s’approche pas.
Progressivement arrivent d’autres êtres élancés, fluides avec des couleurs bleues qui ne sont pas terrestres, ces couleurs sont difficilement descriptibles.
Ces êtres sont ensemble, unis par une force. Ils chantent mais cela n’est pas une voix, c’est un son qui vient plutôt de l’intérieur, qui vient de leur essence même. Il y a beaucoup de sagesse. Ils ont un regard très pénétrant et transparent. Je peux distinguer une sorte d’habit qui leur fait comme une cape autour de leur « corps ».
Un être plus particulièrement se détache du groupe, je le reconnais. Il avance… A ce moment-là mes mains sont remplies de pétillements, comme s’il y avait des étoiles dans les cellules et je ressens un grand lien avec cette âme. Puis cette énergie descend comme deux trames parallèles qui rejoignent les jambes, les genoux avec une accentuation sur la jambe droite. Il y a beaucoup d’émotion. J’ai besoin de laisser les choses se faire pour les intégrer.
Je ressens que ces êtres vivent dans un corps collectif; ils sont comme un chœur qui chante. Leurs regards s’insinuent à l’intérieur du mien et je ressens beaucoup de connaissances, de sagesse et d’intelligence. Cette énergie remue mes «tripes» et cela s’installe doucement dans le corps.
Au niveau du dos, je reçois comme un vêtement qui me semble protecteur, une sorte de cape.
Myriam nous propose d’effectuer notre retour dans le corps physique. À ce moment-là, il y a une souffrance, une perte, je ne veux pas quitter cet univers pour revenir dans le corps physique.
Retour avec une présence, un regard différent comme si je revenais d’un autre monde, une sensation qui restera un long moment… »