Explorations – Rappel

Avant d’entrer dans le cœur du sujet, nous pouvons différencier le « savoir » de la « co-naissance ».

Si le savoir provient des données enregistrées de façon théorique, la Co-Naissance, « naître avec », ne doit rien au savoir. Son origine est intérieure. Elle naît d’une conscience d’Amour non mentale dans la Matière, de la Lumière du Soi qui nous traverse.

En résumé, la couleur novatrice, maternelle et particulière de cette approche par rapport à la majorité des courants traditionnels se situerait en deux points :

1) Quand des Êtres interdimensionnels nous traversent notre corps physique est semblable à celui de la Terre et en lien direct avec les Univers qui nous entourent. D’après le concept de l’hologramme, si l’on extrait une partie d’un grand Tout, nous pouvons retrouver la totalité de l’information de ce grand Tout dans cette partie. (Nous pouvons voir les thèses des physiciens Karl Pribam et David Bohm à ce sujet).

« Ce que l’on fait dans notre corps, nous le faisons dans celui de notre Mère-la-Terre » et chaque cellule et atome que nous éveillons dans notre corps, hologramme de la Terre, est une partie de cette dernière qui se réveille.

2) Légions sont les textes et enseignements ayant déjà trait à ce thème. Leur mérite est déjà grand pour mener un tel sujet à la conscience de l’homme actuel, mais malheureusement insuffisant pour le faire vivre non seulement dans les corps subtils et éthériques mais aussi dans le corps physique.

En quoi cela peut-il paraître si important ?
Et bien si nous n’entendons pas ce que notre Mère-la-Terre a à nous dire, elle risque fort de se faire SENTIR pour se faire ENTENDRE, car nous ne l’entendons plus.

Nous constatons que les peuples proches de la Terre (Amérindiens, Aborigènes, Indiens, Mayas, Incas, Kogis…) vivent cette Unité entre l’Homme et la planète, à l’inverse de la civilisation occidentale. Celle-ci s’en est coupée par l’hypertrophie excessive de son mental et de ses sciences mécanistes et réductionnistes. Si nous sommes reliés à la Terre, l’expérience est vécue par la conscience et le corps de l’expérimentateur qui interfèrent avec la réalité observée, pour devenir le laboratoire de recherche vivant. Ainsi naissent de nouveaux référentiels (référents-ciels / réfère-en-ciel) et paradigmes.
Un principe ou axiome devient vrai si le corps conscient est l’instrument de mesure principal qui le vérifie.

Nous avons donc la possibilité de faire vivre, sentir et partager ces traversées d’états de matière dans le corps subtil, éthérique et surtout physique, pour ceux qui le permettent. Nous retissons ainsi des liens entre les différents mondes dont nous nous sommes séparés, pour retrouver la sensation d’Unité perdue.

Ces explorations sont le fruit de voyages conscients de Myriam à l’intérieur de sa propre matière. Elles s’adressent au corps cellulaire et atomique pour une plus grande « compréhension physique », à une intelligence supra-mentale, comme l’ont écrit Sri Aurobindo et Mère.
Dès la lecture de ces « voyages », il est possible de commencer à ressentir un impact sur le corps physique le plus dense (et pas seulement sur le corps subtil éthérique, avec lequel nous le confondons souvent), en fonction bien sûr du degré de notre conscience cellulaire de l’Unité. Certains pourront ne rien ressentir et pourtant leur inconscient individuel et/ou collectif peut être touché.

À cette heure de grand changement pour la Terre, il est urgent que ses enfants et chacune de ses cellules prennent physiquement conscience de leur in-terre-dépendance et de leurs possibilités d‘action.

Bon Voyage à tous !